Le Parc de la tête d'or
Dès le 16ème siècle, un fort engouement pour la nature se manifeste dans toute l’Europe. En France, en Angleterre et en Italie en particulier, parcs et jardins se développent autour des palais royaux et des nobles demeures. Au 19ème siècle, les mentalités évoluent. Dans la volonté hygiéniste de l’époque, les villes s’équipent de dispositifs pour apporter la nature aux citadins. Le parc de la Tête d’Or verra le jour à Lyon dans ce contexte.
Rapide histoire du parc de la Tête d'Or
Tout est né d'un effet de mode :
A l’image des métropoles étrangères comme Londres, Berlin ou New York, la France, sous l’impulsion de Napoléon III, décide de doter ses grandes villes de véritables poumons verts pour leurs habitants. En 1854, la Ville de Lyon fait l’acquisition du domaine de la Tête d’Or. Un an plus tard le projet du parc est confié à Denis Bühler. Il conçoit un parc paysagé, ou jardin anglais, le modèle officiel sous le Second Empire.
Un chantier titanesque :
Le chantier est difficile car l’ambition de Bühler est grande : il choisit de creuser un lac, de créer des digues, de donner du relief au terrain, de créer des allées de différentes largeurs pour les promenades à pied, à cheval et en voiture, de construire des serres et une orangerie, de réserver des espaces pour les divertissements… Bühler prévoit aussi l’implantation d’un jardin zoologique ainsi qu’un espace pour accueillir le jardin des plantes déjà existant sur les pentes de la Croix-Rousse.
De l'ouverture à aujourd'hui
Le parc ouvre ses portes au public en 1857 bien que les travaux ne soient pas terminés. Depuis cette date, des aménagements et des réhabilitations ont été réalisés, notamment l’édification puis la rénovation des Grandes serres ou la création de la Plaine africaine, mais la structure globale du parc que l’on peut admirer aujourd’hui est restée fidèle aux dessins de Bühler.