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Jardin des lianes

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Crédits photo : Flavien Durand 



Histoire de la collection

Auparavant, ce jardin faisait partie intégrante de l’école de botanique. Il était divisé en 2 parties. D’un côté, « l’école des arbres fruitiers », créée en 1859. C’était un verger regroupant pommiers, poiriers, pêchers et autres arbres. Vers 1894, on comptait environ 250 fruitiers différents dans ce secteur ! De l’autre, se trouvait « l’école des vignes », avec pas moins de 450 spécimens. On y rencontrait des espèces « sauvages », mais aussi des variétés et des hybrides utilisés autant pour le vin que pour le raisin de table.

La collection aujourd'hui

Crédits photo : Flavien Durand

Certaines vignes et arbres fruitiers sont encore visibles, telle la vigne de Coignet (Vitis coignetiae), le kaki (Diospyros kaki) ou le grenadier (Punica granatum). Mais si le secteur s’appelle aujourd’hui le « Jardin des lianes », c’est parce qu’il a été aménagé pour accueillir une quarantaine de plantes grimpantes étalant leurs tiges volubiles, soit sur des arches, soit sur les arbres encore présents.

Ces derniers apportent d’ailleurs l’ombrage indispensable à ces plantes de sous-bois qui ne supportent pas le plein soleil. On peut venir y admirer des chèvrefeuilles variés (Lonicera sempervirens, L. similis ou L. hispidula), des clématites (notamment Clematis tibetana, C. japonica et C. rehderiana), l’akébie à cinq feuilles (Akebia quinata) ou encore une passiflore (Passiflora caerulea).

En été, c’est un secteur agréable où le public apprécie la fraicheur ambiante. Attention cependant à ne pas marcher sur la pelouse ! Elle est « écologique », c’est-à-dire que sa gestion permet d’accueillir plus de biodiversité, notamment des insectes et des plantes herbacées. Pour ce faire, on y pratique une fauche plus tardive (vers le mois de juillet) et moins régulière, afin de laisser le temps aux espèces présentes de se reproduire. Cette pelouse compte quelques spécimens remarquables comme Ophioglossum vulgatum, une fougère rare à la morphologie particulière. On peut également y observer des gouets sauvages (Arum sp.) qui se sont ressemés naturellement.


À ne pas rater


 

Le kaki (Diospyros kaki) et la rosier géant (Rosa gigantea)

Crédits photo : Hervé Mureau et David Scherberich



Le chèvre feuille toujours vert (Lonicera sempervirens) et la langue de serpent (Ophioglossum vulgatum)

Crédits photo : David Scherberich et Henri Koskinen







Les plantes grimpantes

Les grimpantes regroupent plusieurs types de plantes capables de s’agripper à des supports pour atteindre la lumière. Pour y arriver, certaines ont développé des organes spécifiques comme :

- les tiges volubiles : qui s’enroulent autour du support au fur et à mesure de leur croissance,

- les épines : qui permettent à la plante de s’accrocher (rosier),

Tiges volubiles de clématite et épines de rosier - Crédits photo : Adobe stock - LariBat et Frédéric Muller


- les crampons : racines poussant sur les tiges, qui fixent la plante au support (lierre),

- les ventouses : sortes de petits disques à l’extrémité de fins organes, fixant solidement la plante au support (vigne vierge).


Les grimpantes ont des racines dans le sol. Elles ne parasitent donc pas les végétaux servant de support.

Crampons d'un lierre et ventouses d'une vigne vierge - Crédits photo : Adobe stock - konzeptm et Amaury
 

 

Dernière modification : 17/12/2019 15:10